Je photographie le corps des hommes comme un exercice d’introspection : me délester, un instant, des injonctions faites à mon corps de femme et apprendre à regarder ceux dont le corps est souvent ignoré. Par cet acte émancipateur, j’opère un renversement des rapports de pouvoir entre l’artiste et sa muse, et contribue à nourrir une lacune de nos représentations : la nudité des hommes au prisme d’un regard de femme.
« Les hommes n’ont pas de corps » (Virginie Despentes, King Kong Théorie)