Dans son essai King Kong Théorie, Virginie Despentes écrit : « les hommes n’ont pas de corps ». Cette phrase, puissante, me marquait à jamais car elle m’autorisait à rêver d’une vie où je pourrais, moi aussi, ne plus avoir à me soucier de mon enveloppe corporelle.
Femme hétérosexuelle d’une quarantaine d’années, je ne voulais plus être regardée. Je voulais apprendre à regarder. Dans un même temps, je questionnais mon attirance pour les hommes : qu’est-ce que je désirais si ce n’était leur corps ?